(1925 - 1977)


Document de 1949 - Pierre Gagné

Biographie de M. Pierre Côté - Robert Caron

Historique

En janvier 1910, un petit emplacement situé sur la rue St-Olier dans le faubourg St-Jean-Baptiste, sert de commerce à M. Albert Emond pour vendre du beurre. Par la suite, il déménage sur la rue Prince-Edouard dans le quartier St-Roch puis enfin sur la 4è Avenue, à Limoilou (voir chopine de Limoilou). Peu à peu le petit commerce prend de l'expansion et en 1925, Jules et Paul-Arthur Côté, deux frères et hommes d'affaires de Québec, se portent acquéreurs de tous les intérêts de M. Emond et deviennent les seuls propriétaires du commerce qu'on appelle alors "Laiterie Laval".

Le personnel de la laiterie, de 10 qu'il était en 1915, passe à 30 en 1925 et passe à 225 en 1949. En 1925, le service de livraison comptait 4 voitures à traction animale et 6 camions. En 1954, il comptait au-delà de 65 voitures et 35 camions. L'expansion se fit par plusieurs acquisitions dont celles des laiteries Fortier de Lévis et de la petite laiterie Ernest Lapierre de Breakeyville en 1971. La Laiterie de Matane fut aussi acquise en 1972.

Après l'acquisition de la laiterie "Ferme St-Laurent" de Montréal en 1983, le territoire de la "Laiterie Laval" couvre maintenant une grande partie de la rive nord du fleuve Saint-Laurent et une partie de la région de Montréal. Achetée par Purdel en 1977, toutes les opérations sont depuis 1990 sous Natrel.

L'oeuvre « La goutte de lait »

Débutée en 1916, alors qu'à Québec, 264 enfants sur mille naissances meurent avant d'avoir atteint l'âge de 6 ans, l'oeuvre " La goutte de lait " vise à rendre du lait accessible à toutes les familles de la ville et ce, sur une base quotidienne. La distribution du lait aux assistés de la Goutte de Lait se fait par l'intermédiaire de trois laiteries de la ville de Québec: La Laiterie Laval, la Laiterie Artic et la Laiterie Frontenac.

L'infirmière responsable du dispensaire communique aux laiteries les noms des familles ayant besoin de lait ainsi que la quantité qui leur est attribuée. L'infirmerie rédige un rapport qui est envoyé à la Surintendante. Cette dernière reçoit des laiteries, mensuellement, les états de compte concernant la distribution. Un rapport sur formulaire de la Société Saint-Vincent de Paul est ensuite rédigé afin d'évaluer le travail dans ce domaine. Les résultats sont là : en 1936, le nombre de décès est passé à 62 enfants sur mille naissances. La Société Saint-Vincent de Paul a soutenu cette oeuvre jusqu'à la fin du programme, au début des années 1960.


Envoi de Cécile Rochette, petite-fille de Théophile Rochette, fondateur de la " Laiterie Frontenac "

Voir : Bouteilles; bouchons, jetons, opercules à godets; autres...
See : Bottles; caps, tokens, creamer lids; others...

Révisé 11-02-2014
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