J. Armand Sanfaçon
(1939 - 1971)


Dairy coupon - Jean-Pierre Desjardins

Historic
(English translation to follow...)

Lorsque l'on nomme le nom de "Sanfaçon" à Charlesbourg, le premier mont qui nous vient à l'esprit est celui de laitier. Au début du siècle dernier, M. Joseph-Arthur Sanfaçon possède une terre de 28 arpents située à Charlesbourg ouest, au sud où est située aujourd'hui la station d'Hydro-Québec.

M. Sanfaçon a une famille de douze enfants, 9 garçons et 3 filles. Un de ses fils, Joseph-Armand Sanfaçon né à Charlesbourg ouest le 22 avril 1910, il fréquente l'école jusqu'à l'âge de 14 ans et il apprend le métier de forgeron. Il pratiqua ce métier durant 5 ans et ne gagnait que $5.00 par semaine. Voyant que ce métier n'était pas tellement rémunérateur, il quitte et revient à la terre comme cultivateur sur la ferme de son père.

En 1929, l'un de ses frères Joseph-Arthur jr. devient laitier. Après avoir vu son frère évoluer dans ce métier, cela lui donne le goût de devenir lui aussi laitier artisan.

C'est donc en 1939 que J. Armand Sanfaçon débute comme laitier. Sa résidence est maintenant à Loretteville. Il fait la livraison en voiture à cheval, avec des bidons et un porteur à 4 pots (4 pintes ou 1 gallon). Sa clientèle est à Charlesbourg ouest, Loretteville et Québec. En 1939, le coût d'une pinte de laite est de 10 cents. Il en livre une centaine de pintes par jour ainsi que de la crème et du beurre.

C'est aussi en 1939 qu'il fait imprimer 1000 coupons en carton de couleur vert pâle "Bon pour une pinte de lait". Il pratiqua le métier de laitier jusqu'en 1971, puis il retourne à la terre comme cultivateur et un peu plus tard il devient brigadier scolaire. Le mot retraite n'existe pas pour Jos.-Armand. Il est toujours actif et ça semble être le secret de son excellente santé. Il est maintenant âgé de 94 ans et il fait de la sculpture.

En ce qui concerne son fameux "Bon pour une pinte de lait", il en existe seulement deux qui ont été trouvés à l'intérieur d'un mur de la maison du laitier. M. Sanfaçon en possède un exemplaire qu'il a fait plastifier et qu'il garde dans un cadre avec des photos relatant divers épisodes de sa vie. Le deuxième exemplaire, M. Sanfaçon m'en a fait cadeau le 13 décembre 2000.

Source : "Chronique du jeton" par Jean-Luc Giroux
Recherches : Jean-Pierre Desjardins

Updated 2011-06-29
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