Front of the Dairy 583, St-Bernard Naudville (Alma)
Naudville Dairy
(1952 - 1962)
" Émile Gagnon Prop. "
In 1962, Naudville, Maligne-Island, Riverbend and Saint-Joseph d'Alma merged
to become the large city of Alma.
Front of the Dairy 583, St-Bernard Naudville (Alma)
42mm cap - Paul Huntley
Historic
(English translation to follow...)
La construction de la laiterie Naudville a débuté en avril 1952. Mon grand-père, Émile Gagnon de même que mon père, Florian Gagnon en ont été les maîtres d'oeuvre. Mon grand-père Émile et ses quatre frères ainsi que mon arrière grand-père étaient tous beurriers fromagers et mécaniciens de machines fixes.
M. Émile Gagnon chauffant la bouilloire d'eau servant à la pasteurisation.
A l'époque, mon père avait quinze ans. Il a quitté temporairement l'école régulière afin d'aider à la construction de la laiterie. Le bâtiment a été érigé sur le site d'une ancienne scierie, appartenant à M. Willie Tremblay. C'était à Alma, au coin de la rue Price et Saint Bernard. La structure de la laiterie était constituée de blocs de béton avec de la "ripe" à l'intérieur. On disait que ça rendait le chauffage plus facile.
Gauche : Florian Gagnon (fils du fondateur) et Marcel Lalancette à l'embouteillage du lait.
Droite : Fleurette Gagnon, Louis-Marie Villeneuve et Victorien Plourde.
Tous les frères et soeurs de mon père ont travaillé à la laiterie sauf mon oncle Émilien qui était encore aux études. Donc, mes tantes Fleurette et Margarette (Peggy), mes oncles Clermont et Ghislain ont participé à un moment ou à un autre.
Personnes faisant la cueillette du lait : Marcel Lalancette (cousin de la famille Gagnon) et Raymond Plourde , frère de Victorien, c'est lui qui a succédé à M. Lalancette.
Remplacement de la bouilloire au bois par une à l'huile.
Gauche à droite : Victorien Plourde, Réal Simard, Florian Gagnon, Jean-Yves Belisle et Clermont Gagnon.
La machinerie intérieure (bouilloire) a été installée par mon arrière-grand-père Stanislas Gagnon. Cet homme était presque ingénieur. Tout l'équipement nécessaire avait été commandé en Ontario (Crémerie Package). La grande cheminée de métal était de fabrication artisanale. Le tout fut complété pour l'ouverture en juillet 1952.
Gauche : Jean-Marc Tremblay, laitier / Droite : Victorien Plourde, laitier.
Gauche : Florian Gagnon et les deux frères Desgagnés, laitiers / Droite : Louis-Marie Villeneuve, laitier.
Liste des employés - laitiers : Le premier fut M. Louis-Marie Villeneuve, il aura 80 ans en 2010. Jean-Marc et Rodrigue Tremblay, Victorien Plourde, les frères Desgagné, Dollard Gauthier et son frère.
Gauche : Jean-Marc Tremblay / Centre : Victorien Plourde / Droite : Autres laitiers.
Employés attitrés à d'autres tâches à l'intérieur : Yvon Gaudreault , Jacques Bolduc. Plus tard, Paul-Armand Larouche commis, a remplacé ma tante Fleurette. Tous les employés pouvaient exécuter diverses fonctions à la laiterie. En dehors de leur tâche habituelle, ils aidaient mon oncle Clermont.
Flotte de camions : Quatre aux livraisons et un pour la cueillette du lait chez les producteurs.
L'approvisionnement en lait était fait par camion. On allait le chercher directement chez les producteurs. La distribution se faisait aux maisons par l'intermédiaire de quatre camions pour autant de routes de lait. Le paiement s'effectuait de façon assez originale. Au début, il y avait un système de coupons vendus à la carte, comme des billets de spectacle. Le billet se retrouvait au fond de la pinte de lait vide et ce n'était pas très pratique. Cela a été remplacé par des coupons ronds comme le bouchon de la pinte. Ils avaient un trou au centre servant à insérer un doigt afin de récupérer plus facilement le coupon.
Le prix d'une pinte de lait était de $0,19 et lorsque vendue à un commerçant c'était $0,17. Il y avait une différence de prix entre le lait pasteurisé et le non pasteurisé. Le pasteurisé se vendait $0.19 tandis que le non pasteurisé $0.10. Celui-ci était vendu par un concurrent. On vendait d'autres produits comme le "Vico" lait au chocolat, la crème pasteurisée, la crème glacée et le yogourt. La laiterie a dû fermer ses portes en 1962.
Sources : M. Florian Gagnon, fils du fondateur.
Informations transmises par la petite-fille du fondateur, Mme Johanne Gagnon.
Collaborations spéciales : Mme Véronique Bergeron et M. Yvon Bergeron.
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